Des hauts plateaux andins dans la continuité du Pérou aux forêts tropicales de l’Amazonie. La Bolivie est contrastée par ses régions différentes aux paysages incroyables.
Salar d’Uyuni et Sud Lipez
Des Yungas à l’Amazonie
Torotoro, mémoire de pierre
Villes et héritages vivants
Au sud, l’immensité blanche et salée du Salar d’Uyuni se confond avec le ciel. Une fois le désert de sel couvert d’eau, on ne reconnait plus la frontière entre le ciel et le sol.
Non loin, le Sud Lipez déploie ses lagunes colorées, ses volcans fumants et ses déserts minéraux où passent les flamants roses.
Au nord, l’Altiplano mène depuis La Paz (la capitale la plus haute du monde) vers le lac Titicaca. Partagé avec le Pérou et où l’on parle le Quechua et l’Aymara.
À l’est, la Bolivie change de visage. Doucement nous nous dirigeons vers l’Amazonie Bolivienne.
En vous enfonçant dans la jungle, vous aurez l’opportunité de vivre parmi la faune et la flore tropicale.
Et entre les montagnes et les vestiges précolombiens, se situe suspendue le village de Samaipata. La rencontre entre les cultures andines et amazoniennent prennent tout leur sens ici.
Les villes boliviennes révèlent la richesse culturelle et humaine du pays.
Sucre, la ville blanche et paisible, vous raconte son héritage colonial.
Potosí et ses mines rappellent le travail acharné de ses habitants.
La Paz, perchée à flanc de montagne, mêle les traditions andines, son art contemporain et sa gastronomie.
Et chaque année en février à Oruro, s’embrase de danse et de lumière lors de son carnaval inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité.
Le centre du pays abrite d’autres trésors. À Torotoro, canyons, grottes et empreintes de dinosaures témoignent d’une histoire géologique et naturelle singulière.
Goûter à la Bolivie, c’est découvrir une cuisine rustique et sincère, étroitement liée à ses paysages. Des marchés andins aux foyers familiaux, pommes de terre, quinoa, maïs et herbes sauvages composent une gastronomie simple et nourrie par l’altitude.
Sur l’Altiplano, le chuño accompagne soupes et ragoûts, tandis que la salteña se déguste dans les rues de Sucre ou de La Paz. Dans les vallées tempérées, le pique macho réunit bœuf sauté, oignons et piments dans un plat convivial.
À l’est, les terres tropicales de Santa Cruz et du Beni offrent poissons grillés, manioc, riz et fruits. À Tarija, le vin d’altitude et le singani reflètent une tradition ancrée depuis l’époque coloniale.
En Bolivie, chaque repas relie altitude et jungle, traditions et simplicité, dans une cuisine de partage.
En Bolivie, les cultures andines ne se visitent pas, elles se vivent. Des marchés colorés de La Paz aux hameaux du lac Titicaca, chaque lieu raconte une histoire ancienne encore habitée. Les rites, les danses et les langues indigènes y forment une trame collective où passé et modernité cohabitent sans s’effacer. Vous êtes invité à écouter, observer, et parfois participer, humblement, à ce quotidien rythmé par la nature et les coutumes.
Découvrir la Bolivie, c’est approcher l’essence même d’un monde en continuité avec ses origines.
En Bolivie, la nature s’impose dans toute sa force brute. Les déserts de sel, les lagunes colorées et les volcans andins composent un monde minéral où le silence devient guide. Plus au nord, la jungle amazonienne et les vallées tropicales contrastent par leur densité et leur foisonnement. Vous y avancez à travers une terre intense, façonnée par les éléments et la beauté de l’altitude. Traverser la Bolivie, c’est ressentir la liberté dans l’immensité d’une nature préservée et silencieuse.
Ici, l’aventure est un retour à l’essentiel.
La Bolivie figure parmi les pays les plus biodiversifiés de la planète. Elle abrite aux alentours de 13 600 espèces de plantes, plus de 1 400 espèces d’oiseaux, des centaines de reptiles, d’amphibiens et de poissons d’eau douce.
Dans ses forêts tropicales comme dans ses plateaux andins, on trouve des orchidées uniques, dont plus de 2 000 espèces estimées, dont près de 25 % endémiques.
Les jaguars, les tapirs, les myriades de papillons, les herbes de puna, les lacs salés du Sud-Lípez : tout invite à une contemplation active de la vie. Une nature parfois rude de par le vent, les hautes altitudes, le climat extrême, mais qui se montre aussi souriante, riche de formes et de couleurs. Découvrir la Bolivie, c’est accepter d’entrer dans le monde de la faune et la flore, de l’accompagner et de la respecter.
En Bolivie, les hébergements s’ancrent dans des décors à couper le souffle. Sur le Salar d’Uyuni, les hôtels de sel reflètent la blancheur du désert ; dans les Andes, de petites auberges accueillent les voyageurs au bord des lacs ou des vallées reculées. Plus au nord, des écolodges nichés en forêt offrent un contact direct avec la nature. Chaque lieu, souvent simple mais plein de caractère, raconte un territoire à travers ses matériaux et son silence.
En Bolivie, le bien-être naît du silence et de la grandeur. Les hauts plateaux, les déserts et les lagunes offrent un cadre d’une intensité rare, où l’on se sent à la fois petit et apaisé. Les sources chaudes de Sajama, les marches dans le Sud Lípez ou les nuits étoilées sur le Salar invitent à une immersion totale dans les éléments. Ici, rien n’est superflu : la nature guide, inspire et recentre.
Retrouver l’essentiel en Bolivie, c’est laisser la beauté sauvage ramener à soi.
En Bolivie, les paysages semblent irréels, presque oniriques. Le Salar d’Uyuni, les lagunes aux reflets changeants, les montagnes ocre et les villages accrochés aux pentes forment un monde où la lumière sculpte le relief. Chaque scène invite à la contemplation, à la patience du regard. Les contrastes extrêmes, la rudesse du climat, la beauté nue des espaces nourrissent une forme de récit intérieur.
Photographier la Bolivie, c’est capter l’essence du silence et la force du monde minéral.
Ce petit guide pratique répondra à vos premières questions. Contactez-nous pour que l’on puisse faire un tour de toutes vos interrogations et vous aider à organiser votre voyage.
Même si majoritairement prendre des photos est la bienvenue, au sein des communautés et face aux personnes, il est essentiel de demander l’autorisation avant de prendre une image, dans le respect de leur intimité et de leur culture.
Dans le respect du droit d’image, évitez de prendre les enfants en photo.
La monnaie officielle est le boliviano (BOB). Les paiements se font majoritairement en espèces, en particulier hors des grandes villes. Utiliser la monnaie locale et adopter une négociation respectueuse favorisent un commerce plus équitable avec les communautés locales.
La Bolivie est l’un des pays les plus élevés d’Amérique du Sud, avec de nombreuses régions situées au-delà de 3 500 mètres d’altitude. Une acclimatation progressive est indispensable, notamment à La Paz, sur l’Altiplano ou au Salar d’Uyuni.
Les cultures aymara et quechua sont profondément ancrées dans la vie quotidienne. Le respect des usages, des rituels et de la notion de réciprocité communautaire est central dans toute interaction avec les populations locales.
Un passeport valide au moins six mois est requis. Pour la majorité des voyageurs francophones, aucun visa n’est nécessaire pour un séjour touristique de courte durée.
Pasión Andina garantit une rémunération juste aux guides et aux collaborateurs locaux. Bien que le pourboire soit une pratique courante dans le secteur en cas de service exceptionnel, le voyageur est invité à agir en toute conscience éthique, et non par obligation.
La meilleure période pour voyager en Bolivie s’étend de mai à octobre, durant la saison sèche. Les conditions sont idéales pour explorer l’Altiplano, le Salar d’Uyuni et les villes coloniales, avec un climat sec et un ciel dégagé.
Les vaccins contre l’hépatite A et la typhoïde sont recommandés. La fièvre jaune est conseillée pour les zones amazoniennes situées à basse altitude.