Choquechaka, Tandapata, Atoqsaykuchi, Teqsecocha, …. voici quelques noms parmi tant d’autres que vous avez peut être pu lire sur les pancartes des rues de Cusco lors de votre dernier séjour dans l’ancienne capitale de l’empire Inca. Jugés « Rigolos », « Exotiques » ou encore « Imprononçables » par les touristes, ces noms en quechuas pouvant parfois vous sembler compliqués représentent en réalité l’un des plus riches et des plus captivants héritages culturels de la ville de Cusco. En effet, derrière ses noms originaux se dérobe le Cusco de l’époque … et il suffit bien souvent d’une simple traduction pour voyager à travers le temps et découvrir le panorama, l’histoire et les 1000 anecdotes des glorieuses et immémoriales rues du nombril du monde. Pour faire les choses dans l’ordre il est important d’avoir quelques données historiques. Au temps des Incas, l’urbanisme allait beaucoup plus loin que ce que l’on pourrait imaginer. En effet l’organisation de la ville répondait d’abord à des besoins humains et économiques. La société Inca étant agricole, les meilleures terres étaient réservées aux cultures et ne devaient surtout pas être « gaspillées » pour la construction de temples par exemple. A l’intérieur des villes la logique était la même avec des rues toujours très étroites dans le but de profiter au maximum de l’espace. Par ailleurs, l’urbanisme intégrait également des principes de respect et d’adaptation des villes avec leur environnement. La société devait en effet s’associer et s’incorporer à la nature et aux divinités locales (Pachamama, Apus ou Esprits des Montagnes, Wakas ou temples naturels, …) plutôt que de les détruire pour s’installer à leur place. Enfin l’organisation urbaine pouvait comprendre une part de symbole comme le montre les schémas de l’époque de la ville de Cusco en forme de puma, le site de Pisac en forme
Choquechaka, Tandapata, Atoqsaykuchi, Teqsecocha, …. voici quelques noms parmi tant d’autres que vous avez peut être pu lire sur les pancartes des rues de Cusco lors de votre dernier séjour dans l’ancienne capitale de l’empire Inca. Jugés « Rigolos », « Exotiques » ou encore « Imprononçables » par les touristes, ces noms en quechuas