Ciel gris, froid, pluie, covid et menace d’un nouveau confinement strict … voici le panorama de ce mois de Janvier 2021 à Cusco. Pas forcément enchanteur nous direz-vous … et on ne vous donnera pas tort ! Alors qu’une certaine morosité ambiante s’empare du quotidien des habitants de l’ancienne capitale de l’empire Inca, et qu’un besoin d’évasion se fait de plus en plus présent, une éclaircie arrive dans notre messagerie Whatsapp : notre ami Lionel nous invite à venir passer un weekend au Palili, sa nouvelle casa de campo sur les hauteurs de Quillabamba. Voyage, découverte, températures printanières, café, fruits, nature, … en moins de 5mn la décision est prise : on part ! Les explications de Lionel sont simples, nous devons d’abord rejoindre la ville de Quillabamba située à 5h de Cusco, puis il nous faudra ensuite prendre la route en direction de Potrero et de la réserve de Tunkimayo, pendant 20mn pour arriver à La Casa de Campo. Celle-ci se trouve exactement entre Cacao Pampa et Esmeralda. Notre semaine de travail terminée et l’ensemble des informations notées, nous partons à l’aube en ce Samedi matin afin de profiter pleinement de notre weekend. Pour gagner du temps, nous rallions Ollantaytambo en passant par la plaine de Anta puis par le village de Huarocondo, itinéraire plus rapide que le classique Chinchero – Urubamba – Ollantaytambo. 2h de route se sont écoulées quand nous passons Ollantaytambo et arrivons au village de Phiry. Impatients et excités comme des puces, nous sommes partis sans petit-déjeuner et nos estomacs commencent à nous le rappeler. Alors que nous sommes au pied de l’Abra Malaga nous décidons de faire une pause pour nous dégourdir les jambes et reprendre des forces. Au menu à Phiry, l’incontournable bouillon de poule connu au Pérou comme le « caldo de
Ciel gris, froid, pluie, covid et menace d’un nouveau confinement strict … voici le panorama de ce mois de Janvier 2021 à Cusco. Pas forcément enchanteur nous direz-vous … et on ne vous donnera pas tort ! Alors qu’une certaine morosité ambiante s’empare du quotidien des habitants de l’ancienne capitale de l’empire Inca, et qu’un
Choquechaka, Tandapata, Atoqsaykuchi, Teqsecocha, …. voici quelques noms parmi tant d’autres que vous avez peut être pu lire sur les pancartes des rues de Cusco lors de votre dernier séjour dans l’ancienne capitale de l’empire Inca. Jugés « Rigolos », « Exotiques » ou encore « Imprononçables » par les touristes, ces noms en quechuas pouvant parfois vous sembler compliqués représentent en réalité l’un des plus riches et des plus captivants héritages culturels de la ville de Cusco. En effet, derrière ses noms originaux se dérobe le Cusco de l’époque … et il suffit bien souvent d’une simple traduction pour voyager à travers le temps et découvrir le panorama, l’histoire et les 1000 anecdotes des glorieuses et immémoriales rues du nombril du monde. Pour faire les choses dans l’ordre il est important d’avoir quelques données historiques. Au temps des Incas, l’urbanisme allait beaucoup plus loin que ce que l’on pourrait imaginer. En effet l’organisation de la ville répondait d’abord à des besoins humains et économiques. La société Inca étant agricole, les meilleures terres étaient réservées aux cultures et ne devaient surtout pas être « gaspillées » pour la construction de temples par exemple. A l’intérieur des villes la logique était la même avec des rues toujours très étroites dans le but de profiter au maximum de l’espace. Par ailleurs, l’urbanisme intégrait également des principes de respect et d’adaptation des villes avec leur environnement. La société devait en effet s’associer et s’incorporer à la nature et aux divinités locales (Pachamama, Apus ou Esprits des Montagnes, Wakas ou temples naturels, …) plutôt que de les détruire pour s’installer à leur place. Enfin l’organisation urbaine pouvait comprendre une part de symbole comme le montre les schémas de l’époque de la ville de Cusco en forme de puma, le site de Pisac en forme
Choquechaka, Tandapata, Atoqsaykuchi, Teqsecocha, …. voici quelques noms parmi tant d’autres que vous avez peut être pu lire sur les pancartes des rues de Cusco lors de votre dernier séjour dans l’ancienne capitale de l’empire Inca. Jugés « Rigolos », « Exotiques » ou encore « Imprononçables » par les touristes, ces noms en quechuas
Lors d’un voyage au Pérou en notre compagnie, vous aurez peut-être l’occasion de venir visiter des plantations de café. C’est une activité que nous aimons proposer car cela permet de se rapprocher des locaux, de faire profiter des familles d’agriculteurs des retombées directes du tourisme et de proposer une activité en contact avec la nature tout en s’instruisant un peu plus sur le thème du premier produit agricole d’exportation au niveau mondial ! Nous nous sommes rendu compte que tout le monde connait bien les différentes sortes de café dans la tasse, que leur préférence va plutôt pour un expresso, un café au lait ou un capuccino, mais qu’au final, ils sont contents de découvrir la vraie facette de ce précieux grain en pouvant participer à l’élaboration de son propre breuvage en respectant toutes les étapes de fabrication depuis la cueillette sur l’arbre jusqu’à la dégustation finale ! Dans cet article nous essaierons de vous informer au mieux sur les différentes étapes de l’histoire du café allant de sa découverte jusqu’à son arrivée sur le continent sud-américain et au Pérou en particulier. Nous vous expliquerons quelques-unes de ses spécificités, les différentes étapes du processus de fabrication, l’importance du café organique au Pérou et bien d’autres informations. Le café organique péruvien est l’un des tout meilleur au monde mais il en aura fallu du chemin pour en arriver là, c’est ce voyage de ce petit grain sacré que nous voulons vous raconter ici ! Histoire et origine du café Comme presque tout sur cette terre, les légendes sont souvent à l’origine de l’apparition ou la découverte des éléments qui nous entourent. Le café ne déroge pas à cette coutume et nous voulons vous raconter cette anecdote assez sympa concernant les prémices de cette sacrée aventure mondiale. La légende raconte qu’un certain Kaldi, berger
Lors d’un voyage au Pérou en notre compagnie, vous aurez peut-être l’occasion de venir visiter des plantations de café. C’est une activité que nous aimons proposer car cela permet de se rapprocher des locaux, de faire profiter des familles d’agriculteurs des retombées directes du tourisme et de proposer une activité en contact avec la nature
Comment évoquer le Pérou sans parler Pisco ? Plus qu’un simple alcool, le Pisco est un véritable emblème, une fierté nationale, un élément central de la culture, de l’histoire, des traditions et de la gastronomie locale. Parler Pérou sans mentionner ce monument qu’est le Pisco, ça serait donc un peu comme présenter la Colombie sans sa salsa, la Hollande sans ses tulipes, la Suisse sans ses chocolats, l’Irlande sans son whisky, la Bretagne sans ses bretons, la France sans … ses grèves ! On vous entend déjà les français : « Quoi ?! Mais comment c’est possible d’écrire ça ? La France c’est la baguette, le vin, la gastronomie, la tour Eiffel, la coupe du monde, la révolution, les Lumières, bla bla bla, … ». Haaa la France, on pourrait aussi en faire un article. Aujourd’hui comme vous l’aurez compris le thème est néanmoins tout autre : le Pisco ! Droits réservés L’Histoire de la vigne Qui dit Pisco dit raisin. Pour commencer il semble donc important de s’intéresser à l’origine de la vigne en Amérique Latine. Le raisin a-t-il toujours existé au Pérou ?? Non. L’apparition de la vigne au Pérou date de la « conquista ». A l’époque de la colonisation, la couronne d’Espagne ordonne en effet à l’ensemble de ses bateaux partant pour le Nouveau Monde d’emmener avec eux des pieds de vignes pour plusieurs raisons : Le raisin mais surtout le vin sont des produits importants de la liturgie catholique Le vin est un produit fortement apprécié par l’ensemble des espagnols Faire pousser du raisin et produire du vin au sein des terres conquises ouvrira de nouveaux horizons et sera également plus pratique que de devoir l’importer partout à travers le monde. Droits réservés C’est ainsi qu’au 16eme siècle le raisin noir arrive au Pérou, importé des iles Canaries par le Marquis Francisco de Caravantes.
Comment évoquer le Pérou sans parler Pisco ? Plus qu’un simple alcool, le Pisco est un véritable emblème, une fierté nationale, un élément central de la culture, de l’histoire, des traditions et de la gastronomie locale. Parler Pérou sans mentionner ce monument qu’est le Pisco, ça serait donc un peu comme présenter la Colombie sans
La diversité du Pérou est souvent mise en avant quand on s’intéresse un petit peu au pays par des lectures ou visionnage de reportages. Rapidement nous pouvons nous rendre compte, au fil des lectures, que ce grand pays d’Amérique du Sud regorge de merveilles bien distinctes! En effet, la grande force de ce pays est d'avoir 3 zones bien différentes; la Côte pacifique, les Andes et l'Amazonie. Les étages écologiques profitent à cette diversité hors du commun en passant du niveau de la mer à plus de 6700 avec l’Apu Huascaran (6768m), plus haut sommet des Andes péruviennes. Cette diversité, on la retrouve évidemment aussi dans la gastronomie, dans les produits que la Terre Mère peut offrir à sa population…. En effet, tout pousse au Pérou et vous nous croirez ou pas, mais les cultures sont présentent depuis le niveau de la mer jusqu’à plus de 4500m d’altitude !! Beaucoup de produits ont été importé avec les années et se sont très bien adaptés aux conditions climatiques de cette région du monde, bien aidé, il faut le dire, par la grande fertilité des terres andines ou au savoir-faire ancestral de fertilisation de ces dernières avec l’apport du Guano se trouvant sur les nombreuses îles du littoral péruvien. Mais il y a également des produits originaires d’ici, et c’est l’un d’entre eux que nous voulons vous présenter avec cet article, un vrai « produit du terroir » remontant à près de 8000 ans environ selon certaines études. Vous avez deviné de quoi on voulait vous parler ?? De la patate bien entendu pardi !! Oui ce fameux tubercule comestible est apparu il y a plusieurs milliers d’année sur l’Altiplano péruvien et bolivien dans la région du Lac Titicaca. A la base, c’était une plante sauvage qui a dû être domestiquée
La diversité du Pérou est souvent mise en avant quand on s’intéresse un petit peu au pays par des lectures ou visionnage de reportages. Rapidement nous pouvons nous rendre compte, au fil des lectures, que ce grand pays d’Amérique du Sud regorge de merveilles bien distinctes! En effet, la grande force de ce pays est