Comment évoquer le Pérou sans parler Pisco ? Plus qu’un simple alcool, le Pisco est un véritable emblème, une fierté nationale, un élément central de la culture, de l’histoire, des traditions et de la gastronomie locale. Parler Pérou sans mentionner ce monument qu’est le Pisco, ça serait donc un peu comme présenter la Colombie sans sa salsa, la Hollande sans ses tulipes, la Suisse sans ses chocolats, l’Irlande sans son whisky, la Bretagne sans ses bretons, la France sans … ses grèves ! On vous entend déjà les français : « Quoi ?! Mais comment c’est possible d’écrire ça ? La France c’est la baguette, le vin, la gastronomie, la tour Eiffel, la coupe du monde, la révolution, les Lumières, bla bla bla, … ». Haaa la France, on pourrait aussi en faire un article. Aujourd’hui comme vous l’aurez compris le thème est néanmoins tout autre : le Pisco ! Droits réservés L’Histoire de la vigne Qui dit Pisco dit raisin. Pour commencer il semble donc important de s’intéresser à l’origine de la vigne en Amérique Latine. Le raisin a-t-il toujours existé au Pérou ?? Non. L’apparition de la vigne au Pérou date de la « conquista ». A l’époque de la colonisation, la couronne d’Espagne ordonne en effet à l’ensemble de ses bateaux partant pour le Nouveau Monde d’emmener avec eux des pieds de vignes pour plusieurs raisons : Le raisin mais surtout le vin sont des produits importants de la liturgie catholique Le vin est un produit fortement apprécié par l’ensemble des espagnols Faire pousser du raisin et produire du vin au sein des terres conquises ouvrira de nouveaux horizons et sera également plus pratique que de devoir l’importer partout à travers le monde. Droits réservés C’est ainsi qu’au 16eme siècle le raisin noir arrive au Pérou, importé des iles Canaries par le Marquis Francisco de Caravantes.
Comment évoquer le Pérou sans parler Pisco ? Plus qu’un simple alcool, le Pisco est un véritable emblème, une fierté nationale, un élément central de la culture, de l’histoire, des traditions et de la gastronomie locale. Parler Pérou sans mentionner ce monument qu’est le Pisco, ça serait donc un peu comme présenter la Colombie sans